Le pli d’aisance – 2018

Installation photographique : Jules Séverac
Installation Sonore : Lucas le Néouanic
Fond d’archives : Abel et Jacqueline Guibaud

 

Parcours et vie d’un homme qui a tracé son chemin dans
les montagnes et dont nous parviennent quelques images.
Un pas suffit à enjamber l’espace du fantasme. Le fil rouge ainsi tendu
entre le passé et son héritage révèle ceci : le souffle qui s’épuise en altitude,
la trace des semelles dans la terre, la cadence de la marche, les mines réjouies sur les photos
et enfin, tout ce que l’on en imagine.

Merci Jacqueline

 

Les images qui ne nous appartiennent pas sont interprétées et les personnages, les moments captés, poussent à rêver l’histoire. C’est un mélange en appropriation, fantasme et fiction à propos de la vie d’un homme. Ici, c’est la réalité partielle qui est livrée. C’est aussi elle qui laisse place à l’interprétation.

 

Le projet présenté constitue un portrait fantasmé d’un homme, Abel et a pour souhait de le définir par un corpus d’images où les documents et les archives photographiques venaient s’articuler avec des images que j’ai produites.
Ce travail présente la vie complète d’Abel, des premières images aux dernières, laissant des espaces et des incohérences dans le but de ne pas borner l’imagination du spectateur.
Les images «plastiques» instaurent un flottement quant aux échelles et aux sujets photographiés et un rythme qui nourrit la série.
Différentes lectures de ce travail sont possibles et la place est laissée à l’interprétation.
Cependant les éditions produites en parallèle explicitent quelque peu le propos.
La mise en espace pour ce corpus est primordiale. La création sonore, essentielle, est également spécialisée : les sons se troublent à distance et se précisent en se rapprochant des images.

 

Le dépliant :

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La bande sonore :